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10 septembre 2006 7 10 /09 /septembre /2006 22:37

C'était la feuille de novembre. Une visite à Supelec :

Troisième feuille de Cachan

Entretien avec Michel Serafin (DUT 2002) :

"Sortir de Supelec "

-Novembre 2005-

 

Novembre sera l’occasion de rencontrer Michel Serafin, diplômé en 2002. Frais émoulu de SUPELEC, une des plus grandes écoles d'ingénieurs qu'on puisse accéder après une DUT. Cet entretien est là pour montrer que lorsque l'on a un objectif et les moyens de l'atteindre, on trouve le chemin pour y parvenir. N.V.

, N.V.

 

 

Question 1 : Quel était votre parcours avant d'entrer à l’IUT ?

 

Avant d’entrer à l’IUT, j’ai suivi la filière S, option physique chimie. A l’entrée au lycée, je pensais suivre le parcours classique : classe préparatoire / école d’ingénieurs. Mon professeur de physique / chimie nous a dit un jour : " beaucoup d’entre vous souhaitent sûrement faire une école d’ingénieurs mais peu y arriveront par la filière classique. Par contre, si vous cherchez un peu, vous verrez qu’il existe différents chemins pour y arriver ". Je venais alors de découvrir l’existence de l’IUT et la possibilité d’intégrer une bonne école après. J’ai ainsi intégré l’IUT de Cachan pour satisfaire mon besoin de technique et pour me donner les meilleures chances de poursuite.

 

Question 2 : Comment intègre-t-on SUPELEC après un DUT ?

 

Il faut passer un " Concours sur titre ". En d’autres termes, les candidats sont d’abord sélectionnés sur dossier (fourni par l’IUT, premier filtre) puis sur test (maths / physique et français) et entretien. Les épreuves se déroulent sur une journée, à Gif-sur-Yvette. Les tests de maths et de physique sont des QCM qui balayent tout le programme d’IUT en une quarantaine de questions pour les maths et idem pour la physique. Le test de français est une dissertation. Vient alors l’entretien pendant lequel le jury s’intéresse à votre parcours, à certains détails, le tout pour essayer de déstabiliser le candidat.

 

Question 3 : Comment s'est passée votre scolarité à SUPELEC ?

 

En école d’ingénieur, le niveau de maths et physique requis est très élevé. Si certaines écoles qui ouvrent leurs portes aux DUT offrent des cours de mise à niveau, ce n’est pas le cas de SUPELEC où tout le monde est logé à la même enseigne. Les deux premières années sont très généralistes et la théorie et l’abstraction en sont les maître-mots. On range le fer à souder et on ouvre les polycopiés de physique quantique et de champs et propagation. Il y a peu de place pour la pratique. Les examens menacent et il ne faut pas s’étonner de ne pas retrouver les mêmes résultats qu’à l’IUT. Par contre, la vie associative est très présente et permet de sortir un peu de sa bulle. Je pense par exemple au club de robotique (E=M6) qui se trouve être l’antre des DUT GEII. Arrive enfin la troisième année de spécialisation. Après deux ans de tronc commun imposé, on peut enfin s’exprimer dans le domaine de son choix. J’ai choisi l’option " électronique, communication et système ". Microélectronique, VHDL, conception de carte, télécommunication… que du bonheur. On se retrouve en effectif plus réduit, donc la communication est plus facile, les cours sont plus " pratiques " avec une orientation industrielle et professionnelle.

 

Question 4 : Et votre entrée dans la vie qu'on qualifie d' "active"?

 

J’ai été diplômé le 23 septembre 2005. Fini les cours, il faut maintenant travailler. Depuis la fin de mon stage de fin d’étude, je recherche un poste d’ingénieur conception en électronique hardware. Les propositions sont nombreuses et il faut faire le tri dans les entreprises. Le marché actuel donne la part belle aux entreprises de services car les gros industriels sont plutôt timides et préfèrent faire confiance aux gens expérimentés. Toutefois, certaines entreprises s’intéressent beaucoup aux jeunes diplômés, plus malléables, qu’ils peuvent former à leur manière. C’est donc vers ce type d’entreprise que je me tourne. Le temps pour trouver un poste est compris dans une fourchette de 0 à 6 mois.

 

Question 5 : Quels conseils donneriez-vous à un étudiant d'aujourd'hui ?

 

D’un point de vue professionnel, il faut réfléchir le plus tôt possible à ce que l’on veut, construire un parcours, se projeter à 5 ans. Les recruteurs n’aiment pas les " touristes ". Ne pas hésiter à aller au bout de ses objectifs. D’un point de vue personnel, j’éviterais de remettre certaines choses à plus tard. Il faut s’ouvrir, s’investir dans ses projets en parallèle des études, toutes proportions gardées bien entendu.

 

Question 6 : Comment envisagez-vous, a priori, votre avenir professionnel?

 

J’envisage d’intégrer un grand groupe afin de me former au métier d’ingénieur conception puis d’évoluer au sein de ce groupe vers un poste à responsabilité, chef de projet, dans 2 ou 3 ans, voir plus tôt si des opportunités me sont offertes.

 

 

Ours

Responsables de la publication : Georges Michaïlesco & Gilles Raynaud

Rédacteur & " Intervieweur ": Norbert Verdier (norbert.verdier@iut-cachan.u-psud.fr)

Comité de rédaction : Sally Gérome, Pascale Vareille, Norbert Verdier.

" Interviewé " : Michel Sérafin (michel.serafin@free.fr)

 

 Bien à vous. NV, le 10 septembre 2006.

 

 

 

 

 

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