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27 février 2007 2 27 /02 /février /2007 17:37

Bonjour;

C'était en septembre 2006. En partance pour une balade le long du Saint Laurent, au large de Rimouski. Bien à vous. NV (27/02/06)

 

Neuvième  feuille de Cachan

 

« Samuel Cassou (DUT 2005) :  Le Québec et l’apprentissage des sciences ».

 

-        Septembre  2006  -

 

 

Tous les mois, nous vous proposons un entretien avec un ancien étudiant de l'IUT de Cachan (Les anciennes feuilles sont disponibles sur le blog : http://norbert.verdier.over-blog.com/). Cette feuille de septembre est née en mai 2006 d'une rencontre [1] entre deux étudiants en stage [2] au Canada - Virginie Erdos et Gaël Meriadec - et Samuel Cassou (promotion 2004) qui poursuit ses études à l'Université de Rimouski [3].

 

 

 

Les sciences ont pris une part importante dans le développement industriel des pays. La pédagogie de son apprentissage est en constante évolution car les sciences elles même le sont aussi. Il est donc intéressant de voir comment un même domaine peut être abordé de manière complètement différente.

 

 

Question 1 : Qu’est-ce qui vous a amené au Québec ?

J’ai eu la possibilité et la chance de faire un stage de fin d’étude à l’Université du Québec à Rimouski (UQAR) pour finaliser mon DUT. Je travaillais sur un projet de radiocommunication «UQARSAT» qui consistait à envoyer un nano-satellite dans l’espace. C’est là que j’ai pris la décision de poursuivre mes études au Québec.

 

 

Question 2 : Le système éducatif est-il si différent de la France ?

Au Canada, le cycle scolaire est réparti en 3 écoles : le primaire (de 6 à 11 ans), le secondaire (de 12 à 17 ans), et le Cégep (de 18 à 20 ans). Les études se poursuivent à l’Université et se divisent en deux cycles : le baccalauréat en 3 ans, puis la maîtrise en 2 ans.

 

 

Question 3 : Et en électronique ?

 

Les Baccalauréats dans le Département de Mathématiques, d’Informatique et de Génie (Génie électrique, Génie mécanique et Génie des systèmes électromécaniques) s’effectuent en 4 ans ou 3 ans (informatique) après le Cégep et permettent de devenir ingénieur junior (ingénieur maître en France). Mais pour les étudiants de l’IUT de Cachan, certains cours ont déjà été étudiés, ce qui permet de préparer les diplômes de Génie en trois ans au lieu de quatre.

 

En fait, le nombre de sessions ("semestres" de 4 mois) nécessaires pour parvenir au diplôme dépend beaucoup de nous car prendre autant de cours (matières) que nous le désirons lors d’une session. On obtient 3 crédits par cours et il faut un total de 120 crédits pour obtenir son diplôme d’ingénieur junior. Normalement on prend 4 cours par session, mais il est possible de prendre 5 cours si l'on veut travailler à un rythme soutenu.

 

Un total de 120 crédits (3 crédits par matière) est nécessaire pour obtenir son diplôme d’ingénieur junior.

 

 

Question 4 : Quelles sont les possibilités de poursuites d’études après un bac en génie ?

 

Après un Bac en Génie on a la possibilité de faire une maîtrise ou de rentrer dans le monde du travail :

 

·         Soit une maîtrise en ingénierie à l’UQAR avec un grand choix de spécialités, soit une maîtrise en génie électrique ou en génie mécanique dans une autre université.

 

·        Après 2 années en entreprise, sous tutelle d’un ingénieur, l’Ordre des Ingénieurs du Québec (OIQ) nous sanctionne d’un diplôme d’Ingénieur. Ce diplôme est reconnu par l’état français au même titre qu’un ingénieur sorti d’une école d’ingénieur française.

 

 

Question 5 : Cette formation est-elle plutôt pratique ou plutôt  théorique ?

Chaque cours est constitué de 3h de théorie et de 3h de pratique. Cependant, l’approche est différente. En France par exemple, les maths ont une importance cruciale dans le parcours d’un électronicien alors qu’au Québec, l’importance est donnée à l’autonomie prise pour arriver à un objectif bien précis. La formation technique et la recherche sont privilégiées par rapport aux sciences pures.

 

 

Question 6 : Y a-t-il autant de projets qu’à l’IUT de Cachan ?

Il n’y a que 2 cours de projets obligatoires. Cependant, ces projets sont de grande envergure. Voici quelques exemples de projets proposés aux étudiants:

 

-        Mini Baja : course Nord américaine de véhicules à 4 roues.

 

-        Les jeux de génie : construire un robot et participer à une coupe inter-universitaire (équivalent à la coupe E=M6 en France).

 

-        UQARSAT : conception et fabrication de micro-satellites et nano-satellites fonctionnels.

 

-        sans oublier les ProjetMISS, Rikilynx, Robot-pompier, OctopussyII, Supermillage 2001, S.Y.S.MER, …

enfin certains projets sont inventés par les étudiants tels que : une machine à faire des pizzas, un banc d’essai hydraulique, …

Question 7 : Faites-vous un stage de fin d’étude en entreprise ?

Un stage obligatoire est à effectuer durant la dernière session de la dernière année, mais il peut être réalisé à partir de la deuxième année. Il dure 4 mois à temps plein ou 8 mois à mi-temps et il est rémunéré (environ 500 $ canadiens par semaine soit 375 €).

 

Question 8 : Est-il facile de trouver du travail après l’UQAR ?

 

Oui, 100 % des étudiants trouvent un travail intéressant. Certains commencent même pendant leur cursus scolaire. Par exemple, cette année un étudiant en 3eme année de mécatronique s’est vu confier la réalisation d’une machine industrielle de plusieurs milliers d’euros. Elle doit couper des têtes de poissons à la chaîne.

 

Sitographie :

 

L’Université du Québec à Rimouski :              www.uqar.qc.ca

 

Département de Génie (UQAR) :                      www.uqar.qc.ca/dmig

 

L’Ordre des Ingénieurs du Québec :               www.oiq.qc.ca

 

Ours

 

Responsables de la publication :     Georges Michaïlesco & Gilles Raynaud

 

Rédacteurs  & « Intervieweurs »:    Gaël Meriadec et Virginie Erdos .

 

Comité de rédaction :                          Sally Gérome, Pascale Vareille, Norbert Verdier (norbert.verdier@iut-cachan.u-psud.fr)

 

« Interviewé » :                                   Samuel Cassou : SamuelJean.Cassou@UQAR.QC.CA

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 



[1]  Cette feuille a été rédigée dans le cadre d'un projet sciences en fin de deuxième année.

 

[2] De la rencontre entre deux professeurs de maths du CEGEP de Rimouski (Philippe Etchecopar) et de l'IUT de Cachan (NV) est née depuis quelques années, sous la houlette puissante et sans pareille de Pascale Vareille, une collaboration multiforme.

 

[3]  Avant lui, Marion Hamon qui fut la première à effectuer son stage à Rimouski, avait choisi de poursuivre ses études dans cette même université;  elle est encore étudiante à l'Université de Rimouski. Cette année, Eric Lourdeau (DUT 2005) s’est inscrit à l’Université de Rimouski.

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commentaires

N
Il fallait lire le 27/02/07 et non le 27/02/06.
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N
Il fallait lire le "27/02/07" et non le "27/02/06".
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